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- Le tennis féminin belge s'est porté comme un charme en 2025by Christophe Verstrepen on 4 décembre 2025 at 7 h 48 min
Entre une Elise Mertens très performante et une jeunesse aux dents longues, le tennis féminin belge vit bien. ...
- Le tennis masculin belge a bien progressé en 2025by Christophe Verstrepen on 3 décembre 2025 at 7 h 29 min
Zizou Bergs, Raphaël Collignon, Alexander Blockx et Gilles-Arnaud Bailly ont franchi des étapes importantes dans leur carrière. ...
- Nicola Pietrangeli, à tout jamais le premierby Thibaut Vinel on 1 décembre 2025 at 20 h 18 min
L’Italie pleure le décès à 92 ans de l’une de ses icônes sportives. ...
- "Le tennis italien pleure son icône": décès à 92 ans d'une légende du tennis italienby Belga Belga on 1 décembre 2025 at 10 h 08 min
Nicola Pietrangeli, double vainqueur de Roland-Garros et premier Italien à avoir remporté un titre du Grand Chelem, est décédé à l'âge de 92 ans, a annoncé lundi la Fédération italienne de tennis (FITP). ...
- SuperTennis, le modèle italien qui fait rêverby Adrien Vigneron on 25 novembre 2025 at 15 h 47 min
Portée par l’effet Sinner et le travail de la Fédération italienne, la chaîne SuperTennis est devenue l’un des moteurs de l’explosion actuelle de la discipline dans la Botte. ...
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- Cruz Hewitt, 17 ans, élu « Athlète Junior Masculin de l'Année » !by Arthur Millot on 13 décembre 2025 at 17 h 50 min
Sous les lustres du Crown Casino de Melbourne, le tennis australien a célébré bien plus que des trophées. Il a mis en lumière son avenir. Cruz Hewitt, 17 ans : « Les Grands Chelems juniors m’ont transformé » Le nom Hewitt résonne encore puissamment dans le tennis mondial. Et désormais, il ne s’agit plus seulement de nostalgie. À 16 ans, Cruz Hewitt, fils de Lleyton, a été sacré Athlète Junior Masculin de l’Année, récompensant une saison exceptionnelle. Vainqueur de l’Open d’Australie junior et de Wimbledon junior, Cruz a disputé les quatre Grands Chelems juniors en 2025, une expérience qu’il décrit comme fondatrice : « Jouer ces tournois m’a énormément aidé. Le public, les environnements, les lieux… tout cela a contribué à améliorer mon jeu et à me préparer pour le circuit masculin. »Premiers pas chez les grands : de Melbourne à Brisbane, Cruz Hewitt accélère Invité dans les qualifications de l’Open d’Australie 2025, Cruz Hewitt a goûté au très haut niveau face à Nikoloz Basilashvili, ancien finaliste d’Indian Wells. Une défaite formatrice avant un cap symbolique. Mais en novembre, le jeune Australien a décroché sa première victoire sur le circuit ATP, au Challenger de Brisbane, face au 192e mondial James McCabe. Un succès qui marque un tournant.Emerson Jones, la révélation qui bouscule la hiérarchie mondiale Chez les femmes, Emerson Jones a été élue Jeune Athlète Féminine de l’Année. Ancienne numéro 1 junior, la joueuse de 17 ans a réalisé une belle ascension et pointe désormais à la 150e place mondiale. « Quand je suis devenue numéro 1 junior, je me suis dit que c’était le moment de passer chez les professionnels. Les meilleures juniors peuvent déjà rivaliser. »Alex de Minaur, l’homme des records : une quatrième médaille Newcombe Point d’orgue de la soirée, la prestigieuse médaille Newcombe a été décernée à Alex de Minaur, pour la quatrième fois de sa carrière, et la troisième consécutive. Un exploit historique qui confirme son statut de leader du tennis australien et de membre solide du top 10 mondial. « Cette médaille est un immense honneur. Je suis fier de cette saison et reconnaissant envers mon équipe. » John Newcombe lui-même a salué son parcours exemplaire, soulignant une progression constante et une mentalité irréprochable.
- Vidéo - « Je ne peux pas t’aider avec ça » : la petite leçon donnée par Sinner à un jeune fanby Arthur Millot on 13 décembre 2025 at 17 h 17 min
À quelques semaines de l’Open d’Australie, Jannik Sinner affine sa préparation loin des projecteurs… et en profite pour donner une petite leçon de tennis à un jeune fan.Sinner déjà à plein régime avant l’Open d’Australie La nouvelle saison approche à grands pas et, comme les plus grands champions, Jannik Sinner n’a rien laissé au hasard. À Dubaï, l’Italien a considérablement augmenté l’intensité de son travail physique et technique, dans des conditions idéales pour préparer les premières échéances majeures de 2026.Un bel échange avec un fan Mais ce n'est pas tout, car entre deux séances éprouvantes, Sinner a offert un beau moment à l'un de ses jeunes supporters. Dans les allées du centre d'entraînement, créé par Patrick Mouratoglou, l'Italien a donné quelques conseils à un jeune enfant, notamment sur son geste en revers. Enfin, une phrase amusante est venue conclure cet échange : « Par contre, je ne peux pas l’aider pour le service car je ne suis pas un bon serveur non plus. »
- Laboratoire du tennis de demain, le Masters Next Gen a-t-il un avenir ?by Guillaume Nonque on 13 décembre 2025 at 17 h 01 min
Pensé comme un pari audacieux pour préparer l’après Big 3, le Masters Next Gen a bouleversé les codes du tennis moderne. Un tournoi pionnier, visionnaire, mais aujourd’hui en quête d’identité.Créé en 2017, le Masters Next Gen (ou Next Gen ATP Finals) n’est pas un simple « mini Masters » pour les huit meilleurs joueurs de moins de 21 ans. Pour l’ATP, il constitue un laboratoire : un espace où l’on teste de nouvelles règles tout en mettant en lumière les stars de demain. Le tournoi allie rythme intense, ambiance décontractée et spectacle pensé pour capter un public contemporain. À mi-chemin entre tradition et show, il dépasse la simple quête d’un trophée : il questionne l’avenir du tennis et révèle les talents appelés à dominer le circuit. LES CRAINTES DE L'ATP FACE À LA FIN D'UNE ÈRE Pour comprendre pourquoi le Masters Next Gen suscite un tel intérêt, il faut d’abord revenir à son essence : montrer ce que sera le tennis de demain, tant par les joueurs que par le jeu lui-même. L’ATP l’a imaginé comme un révélateur, un événement capable de condenser en quelques jours les grandes tendances qui dessinent l’avenir du circuit. Le format y est court, l’intensité y est maximale, mais l’ambition est immense. En 2016, Roger Federer, blessé au genou puis au dos, met un terme à sa saison après Wimbledon. Rafael Nadal, quant à lui, soigne une blessure au poignet. Et Novak Djokovic, pourtant patron incontesté du circuit à l’entame de la saison, commence à vaciller et affiche les premiers signes d’une perte de confiance. Seul Andy Murray, devenu n°1 mondial, semble être au sommet de son art. De quoi susciter une réflexion – et une certaine inquiétude – au sein de l’ATP, qui voit ses superstars montrer des signes prématurés d’essoufflement, même si leur déclin ne surviendra finalement que plus tard. C’est dans ce climat d’incertitude que Chris Kermode, patron de l’ATP à l’époque, décide de lancer les Next Gen ATP Finals, un tournoi pensé comme un outil indispensable pour préparer la succession du Big 4. « La relève arrive, nous devons mettre en lumière ces nouveaux talents » C'est donc le 19 novembre 2016 que sont officiellement fondés les Next Gen ATP Finals, nouvelle compétition qui viendra enrichir le calendrier l’année suivante. Le concept n’est pas sans rappeler celui des ATP Finals, qui réunissent les huit meilleurs joueurs de la saison. Mais cette fois, ce sont les nouveaux venus et jeunes espoirs (21 ou moins jusqu’en 2024, 20 ou moins ensuite), qui auront la chance d’être sous le feu des projecteurs. Huit joueurs, dont une wild card (invitation), sont conviés à Milan, ville hôte des cinq premières éditions de l’événement. « L’ATP a la responsabilité de promouvoir davantage de joueurs auprès d’un public bien plus large », expliquait Chris Kermode, avant de poursuivre : « Nous avons des superstars qui ont transcendé le sport ces dix dernières années et sont devenues de véritables icônes mondiales. Mais la relève arrive et il faut mettre en lumière ces nouveaux talents. » Une quête de l’innovation pour séduire le jeune public Ce n’est un secret pour personne : les nouvelles générations, et plus particulièrement la Génération Z (personnes nées entre 1997 et 2012), ont grandi avec l’émergence des écrans (téléphones et tablettes), les réseaux sociaux et l’abondance de contenus courts, dynamiques et spectaculaires. Autant d’éléments qui s’opposent à l’essence même du tennis, un sport où les matchs, notamment en Grand Chelem, peuvent s’étendre sur cinq sets et durer plus de quatre ou cinq heures. Difficile, dans ces conditions, de retenir l’attention des jeunes sans qu’ils ne soient tentés de consulter leur smartphone. C’est en partant du constat d’un public vieillissant — l’âge moyen des abonnés de Tennis TV était alors de 61 ans — que l’ATP a imaginé les Next Gen ATP Finals. L’idée : proposer des rencontres plus courtes, presque pensées comme un spectacle, mettant en scène de jeunes joueurs capables d’inspirer la nouvelle génération et de devenir les champions de demain. « Les gens aiment regarder leurs idoles, ça n’augmentera pas les audiences » Bien que l’idée semble toute trouvée, la création de cet événement avait causé un certain scepticisme sur le circuit. Andrey Rublev, participant de la toute première édition, avait alors déclaré : « Cela n’aidera pas à augmenter les audiences. Peut-être seulement au tout début. Mais le tennis en lui-même ne deviendra pas plus populaire. À mon avis, il vaudrait mieux inviter des joueurs aussi emblématiques que Roger Federer. Les gens aiment regarder leurs idoles, et personne ne se soucie vraiment des règles. » Si certaines voix, comme celle de Rublev, doutent alors de l’impact réel de l’événement, l’ATP persiste : pour moderniser le tennis, il faut oser bousculer ses fondations. Et c’est précisément sur ce terrain — celui des règles, du rythme et de la mise en scène — que les Next Gen ATP Finals vont rapidement se distinguer. DES RÈGLES QUI BOUSCULENT LES CODES DU TENNIS Dès sa première édition, le Masters Next Gen revendique son statut de laboratoire d’expérimentation, à l’opposé des tournois traditionnels du circuit où chaque évolution suscite débats et controverses. La modification la plus spectaculaire concerne le format des matchs : plus de manches parfois marathoniennes, mais un affrontement en cinq sets, chacun joué en quatre jeux seulement, avec un tie-break à 3–3. L’effet est immédiat : des débuts de sets plus intenses et une pression constante placée sur le serveur comme sur le relanceur. Chaque point compte, sous peine de céder un set très rapidement. Pour accentuer cette dynamique, l’ATP décide également de supprimer les avantages : à 40–40, un point décisif tranche le débat, comme c’est déjà le cas en double. Le let au service disparaît également. Si la balle touche la bande du filet et retombe dans le carré de service, l’échange se poursuit. L’ELC, nouveau roi de l’arbitrage Concernant l’arbitrage, la rupture semble presque totale. Si l’arbitre de chaise est toujours en place pour indiquer le score, les juges de ligne sont remplacés par l’arbitrage électronique (ELC, Electronic Line Calling en anglais), système d’arbitrage jusque-là utilisé dans le cas de challenges (demande de vérification par les joueurs) mais pas pour arbitrer le match en direct. Pour la première fois dans l’histoire d’un tournoi ATP, les décisions sont donc automatiques, instantanées et indiscutables. Une façon de réduire les interruptions et les conflits d’arbitrage. C’est d’ailleurs, parmi toutes les innovations mises en place dans l’épreuve, celle qui aura par la suite le plus d’impact sur les circuits ATP et WTA. Un enchaînement des points plus rapide La gestion du temps fait, elle aussi, l’objet d’une refonte totale. Le fameux shot clock impose 25 secondes entre les points. Un chronomètre visible par tous, placé sur les panneaux de fond de court, qui rappelle aux joueurs qu’il n’y a plus de temps pour tergiverser. Le shot clock apparaît aussi comme un message implicite adressé à des joueurs comme Rafael Nadal ou Novak Djokovic, connus pour prendre leur temps entre les points et dépasser régulièrement les 30 secondes avant de servir. Une mesure qui a de quoi satisfaire les fans lassés de ces routines parfois jugées interminables. Une apparition remarquée du coaching, du mouvement autorisé en tribune Lors des changements de côté, une autre modification majeure fait son apparition. Via un simple casque audio, joueurs et entraîneurs peuvent communiquer brièvement, à l’image d’un ingénieur mécanique sur une course de Formule 1, ou d’un directeur d’équipe sur les courses cyclistes. Enfin, le public se voit offrir une liberté inhabituelle pour un match de tennis : entrées, sorties et déplacements sont autorisés en plein échange. Seul le fond de court, zone où les joueurs sont le plus souvent perturbés par les mouvements, reste l’exception. Une anomalie pour les puristes, un signe d’ouverture pour ceux qui rêvent d’un tennis plus vivant, plus proche des codes des autres sports. Au-delà du format inédit, le Masters Next Gen a triomphé sur le plan sportif : le tournoi a en effet donné un véritable tremplin à la nouvelle génération capable de bousculer le Big 3 et ses vassaux. L’épreuve, au fil des éditions, a ainsi façonné et exposé les nouveaux visages destinés à dominer le circuit ATP. UNE RAMPE DE LANCEMENT POUR LA NOUVELLE GÉNÉRATION En 2017, la première génération appelée à prendre la relève du Big 3 est déjà bien identifiée par les amateurs de tennis. Andrey Rublev, quart de finaliste à l’US Open quelques mois plus tôt, Denis Shapovalov – auteur d’un retentissant succès sur Nadal à Montréal – Karen Khachanov, ou encore Borna Coric figurent parmi les favoris. Pourtant, la surprise vient d’ailleurs : Hyeon Chung, 21 ans, s’impose comme la révélation du tournoi en battant Rublev en finale. Quelques semaines plus tard, il confirme que son passage par Milan a servi de déclic : il se hisse jusqu’en demi-finale de l’Open d’Australie, au terme d’un parcours impressionnant marqué par une victoire sur Novak Djokovic. Mais malgré son potentiel évident, sa progression sera ensuite brisée par des blessures à répétition.Entre Sinner et Alcaraz, le bel héritage laissé par Milan L’année suivante, Stefanos Tsitsipas remporte le titre. Son jeu d’attaque et son revers à une main, devenu rare sur le circuit, confirment sa montée en puissance : un an plus tard, il s’impose aux ATP Finals de Londres, preuve que Milan révélait bien plus qu’un simple potentiel. Puis c’est au tour de Jannik Sinner, 18 ans et classé seulement 93e mondial, de briller. L’ancienne pépite du ski italien survole la compétition et triomphe devant son public. Cinq ans plus tard, il deviendra n°1 mondial et multiple vainqueur en Grand Chelem. En 2021, un autre prodige émerge : Carlos Alcaraz, également 18 ans, futur porte-étendard du tennis espagnol et successeur de Rafael Nadal, domine ses adversaires et s’impose comme la révélation du tournoi. Moins d’un an plus tard, il remporte l’US Open et devient le plus jeune n°1 mondial de l’histoire, illustrant parfaitement le rôle de tremplin du Masters Next Gen. De belles ascensions… et quelques désillusions Au fil des huit éditions, le Masters Next Gen a révélé de nombreux talents. Plusieurs évoluent aujourd’hui régulièrement entre le top 10 et le top 30 : Daniil Medvedev, Karen Khachanov, Andrey Rublev, Holger Rune, Lorenzo Musetti, Alex de Minaur, Ugo Humbert, Alejandro Davidovich Fokina, Jack Draper, Jiri Lehecka, ainsi que plus récemment Arthur Fils et Jakub Mensik. Pour d’autres, la suite a été plus compliquée. Hamad Medjedovic, sacré en 2023, peine à s’imposer dans le top 50, Dominic Stricker traverse une période de doutes et envisage une pause dans sa carrière, tandis que Brandon Nakashima, vainqueur en 2022, attend encore son premier titre sur le circuit principal. DES INNOVATIONS DEVENUES LA NORME Lorsque l’ATP lance le Masters Next Gen en 2017, beaucoup imaginent un simple terrain de jeu expérimental, un laboratoire sans conséquences réelles sur le circuit. Huit ans plus tard, le constat est tout autre : plusieurs innovations testées à Milan ont été adoptées durablement, preuve que le tournoi a en partie rempli sa mission. « Nous perdons le charme du tennis » La transformation la plus marquante reste l’adoption de l’arbitrage électronique intégral. Sans juges de ligne, toutes les décisions sont désormais confiées à l’ELC, plus rapide, fiable et moins contesté. L’accélération de cette transition remonte à la pandémie de Covid-19, qui avait forcé la disparition temporaire des juges de ligne. Depuis, l’entièreté du circuit a basculé vers le tout-électronique. Un usage de la technologie qui ne convainc pas tous les joueurs, à l’image d’Arthur Fils, nostalgique des juges de ligne sur terre battue : « On perd le charme du tennis. Quand j’étais jeune, il y avait plus de vie sur le court. Sur dur, ça passe, mais sur terre battue, les juges manquent vraiment. » Seul Roland-Garros résiste encore : le tournoi maintiendra les juges de ligne lors de son édition 2026. Des coaching pods installés à Melbourne Autre changement devenu incontournable : l’introduction du shot clock de 25 secondes. Depuis 2020, le chronomètre entre deux services est devenu la norme sur les circuits ATP et WTA. Une règle qui, depuis son adoption, a valu de nombreux avertissements pour dépassement de temps — parfois jugés légitimes, parfois beaucoup moins par les joueurs. Plus discrète, mais tout aussi essentielle, une autre évolution s’est imposée : l’autorisation du coaching sur le court. Mais pas besoin de casque sur les oreilles : à partir de la saison 2025, joueurs et joueuses peuvent dialoguer librement avec leur entraîneur sans craindre une sanction. L’Open d’Australie, inspiré par cette nouvelle liberté, a même décidé d’aller un cran plus loin : des « coaching pods » sont installés dans un coin du court central, afin de faciliter les échanges entre les joueurs et leur équipe. Une nouveauté qui n’a pas totalement séduit : « Tous les sports évoluent et innovent, et le tennis n’y échappe pas. C’est ainsi. » lâchait par exemple Alexander Zverev. Stefanos Tsitsipas, lui, avait reconnu avoir « ri » en voyant cette nouvelle création imaginée par Craig Tiley, directeur du tournoi. UN PROJET PIONNIER QUI CHERCHE UN SECOND SOUFFLE L’avenir du Masters Next Gen semble aujourd’hui incertain. Si quelques innovations ont fini par s’imposer, d’autres restent de simples expérimentations : les sets en quatre jeux, la suppression des avantages ou l’abolition du let au service ne transformeront pas l’essai. L’ATP semble également en quête de renouveau : en 2025, deux règles sont modifiées. La pause entre les sets sera réduite de 120 à 90 secondes, et les spectateurs bénéficieront d’une liberté totale de mouvement pendant les trois premiers jeux. Des ajustements qui donnent l’impression que l’instance dirigeante tourne en rond, comme si elle était presque arrivée au bout de ses idées pour réinventer le tennis. A l’heure actuelle, l’intérêt du tournoi semble surtout sportif — et de plus en plus limité. En 2024, l’ATP abaisse même la limite d’âge à 20 ans et supprime la wild-card locale, rarement concluante. Le passage du tournoi à Djeddah (2023–2025), en plein mois de décembre, a réduit son attrait : beaucoup de joueurs préfèrent se reposer ou préparer la saison suivante. Les forfaits se multiplient, et même les participants peinent parfois à se motiver. Arthur Fils, en 2024, annonçait aborder l’épreuve « comme une semaine d’entraînement », tandis que Joao Fonseca, pourtant vainqueur, a renoncé à revenir l’année suivante. L’appellation Next Gen utilisée comme programme de développement Outre l’absence des pépites les plus connues du circuit, d’autres doutes subsistent. L’ATP a par exemple rompu avec anticipation son accord avec la Fédération saoudienne, laissant le tournoi sans ville hôte pour 2026. Le contrat entre les deux instances courait pourtant jusqu’en 2027. Et pour tenter de prolonger l’héritage du terme « Next Gen », l’ATP annonce en 2024 la création d’un système qui soutient la progression des jeunes joueurs : ceux du top 350 de moins de 20 ans bénéficient de huit entrées directes en Challenger 125 ou 100, et ceux du top 250 disposent en plus d’une wild card en ATP 250 et de deux invitations en qualifications. Mais cette réorientation plus large souligne aussi un changement d’époque. À l’heure où plusieurs innovations ont été adoptées et où d’autres restent au stade d’expérimentation, le Masters Next Gen se retrouve donc à un moment charnière. Affaibli par ses dates dans le calendrier, la baisse d’intérêt des joueurs et l’incertitude autour de son avenir, le tournoi semble s’éloigner de son ambition initiale pour devenir un simple outil de développement. Reste à savoir, désormais, ce qu’il représente vraiment pour le tennis moderne — et s’il a encore un rôle à jouer dans les années à venir. UN HÉRITAGE SOLIDE, UN AVENIR FRAGILE Huit ans après sa création, le Masters Next Gen laisse un héritage contrasté. Conçu comme un laboratoire pour moderniser le tennis et préparer l’après Big 3, il aura permis de tester des innovations majeures, du shot clock à l'arbitrage électronique, et révélé certains des joueurs qui dominent aujourd’hui le circuit comme Sinner et Alcaraz. Mais son positionnement dans le calendrier, l’implication moindre des joueurs et l’évolution des priorités de l’ATP ont fini par affaiblir son rôle. Avec l’abaissement de la limite d’âge et le développement d’un programme « Next Gen » plus large, le tournoi semble désormais en quête de sens. L’avenir nous dira s’il saura se réinventer… ou s’il appartient déjà au passé.
- Alexandra Eala, porte-drapeau des Philippines : « Un honneur inestimable » qui fait vibrer tout un paysby Arthur Millot on 13 décembre 2025 at 16 h 50 min
Icône montante du tennis mondial, Alexandra Eala a eu l'honneur de porter le drapeau national lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux d’Asie du Sud-Est. Au cœur de la cérémonie d’ouverture des 33ᵉ Jeux d’Asie du Sud-Est au stade Rajamangala de Bangkok, une silhouette s’est illustrée : Alexandra Eala, drapeau philippin fièrement brandi, avançant sous les applaudissements. Aux côtés du volleyeur Bryan Bagunas, la joueuse de tennis est le symbole d’une génération, celui d’un pays qui rêve désormais en grand sur les courts internationaux.« Un honneur inestimable » Et sur Instagram, Eala n’a pas caché son émotion après la cérémonie : « Un honneur inestimable. Merci infiniment pour votre confiance et pour l'opportunité de représenter notre ville bien-aimée. Vive les athlètes philippins ! » Un message partagé des milliers de fois, qui témoigne du lien profond entre la joueuse et son pays. Pour rappel, les Jeux d'Asie du Sud-Est 2025 (9 au 20 décembre) sont une compétition multisports qui aura lieu en Thaïlande dans les villes de Bangkok, Chonburi et Songkhla.
- Craig Tiley vers un nouveau défi : le patron de l’Open d’Australie prêt à prendre les rênes du tennis américain ?by Jules Hypolite on 13 décembre 2025 at 16 h 26 min
Le directeur emblématique de l'Open d'Australie devrait devenir le nouveau patron de l’USTA, la puissante fédération américaine de tennis.Un nouveau rôle majeur pour Craig Tiley en 2026 ? Directeur de l’Open d’Australie depuis 2006 et à la tête de Tennis Australia depuis 2013, le dirigeant de 63 ans pourrait bientôt quitter ses fonctions.Nouveau patron du tennis américain ? Selon Sportico, Tiley serait en passe de devenir le nouveau directeur de l’USTA (United States Tennis Association), la fédération américaine de tennis. L’USTA est en effet sans directeur depuis l’été dernier, suite au départ de Lew Sherr. Tiley devrait lui succéder après un processus de recrutement qui a duré près de six mois. Sa présence lors du prochain Open d’Australie (18 janvier - 1er février) reste incertaine, puisqu’il pourrait prendre ses nouvelles fonctions dans les semaines à venir.
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- Premier League : grâce à un doublé d’Ekitike, Liverpool se relance, Chelsea proche du podiumon 13 décembre 2025 at 17 h 59 min
Ce samedi, le Français Hugo Ekitike a inscrit un doublé, offrant ainsi à Liverpool une victoire précieuse pour se relancer. De son côté, Chelsea s’impose et se rapproche du podium.
- EN DIRECT - Metz-PSG : sans Dembélé, les Parisiens veulent rester au contact des Lensoison 13 décembre 2025 at 17 h 57 min
Le Paris Saint-Germain se déplace à Metz ce samedi pour le compte de la 16e journée de Ligue 1. Toujours sans le Ballon d’Or Dembélé, le PSG doit rester au contact de Lens.
- JO d’hiver 2030 : «La balle est dans le camp de Val d'Isère, on attend la réponse», Edgar Grospiron optimisteon 13 décembre 2025 at 17 h 52 min
Edgar Grospiron reste optimiste sur l’inclusion de Val d’Isère dans le projet des JO 2030.
- Ligue 1: Safonov reconduit, Dembélé absent avec le PSG pour affronter Metzon 13 décembre 2025 at 17 h 45 min
Malgré le retour de Chevalier, c’est Safonov qui défendra les buts du PSG contre Metz. Dembélé est quant à lui forfait.
- Rugby, Champions Cup : en vidéo, la deuxième lourde défaite de Clermont, corrigé au Michelin par Saleon 13 décembre 2025 at 17 h 28 min
Nouvelle désillusion pour les Jaunards, qui se sont inclinés ce samedi à domicile face aux Sharks de Sale (14-35), à l’occasion de la deuxième journée.
